dimanche, janvier 07, 2007

Préface

Avant de rentrer dans le vif du sujet, j'aimerai commencer par une citation de Mr Patrick Le Lay, PDG de TF1.

J'ai volontairement remplacé Coca-Cola par 118-218 mais ça marche tout autant et même mieux je trouve...

" Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider 118-218, par exemple, à vendre son produit (...).
Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à 118-218, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).
Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. "

et comme en écho à cette citation, un article du International Herald Tribune consultable ici http://www.commercialalert.org/news/Archive/2006/03/on-advertising-better-ads-with-mris qui montre que l'usage du neuromarketing en publicité permet de mieux 'entuber' les consommateurs, extraits :

"It’s not easy getting into people’s minds,” said Chris Moss, European chairman of the Infonxx unit that runs 118-118, 118-218 and a similar service in Italy. “People never like to learn new numbers, but you can train them to do so if you personalize the numbers. People always remember a person before they remember a number.”

et le journaliste de conclure : "Are all of these mind games fair play? Or is neuromarketing an insidious way for advertisers to manipulate consumers into buying things they don’t need ? "

Enfin, le réalisateur des publicités '118 218", un certain Maurice Barthélémy n'a pas hésité à reconnaître dans l'émission Capital diffusé sur M6 que l'objectif était de marteler, marteler, encore et encore le numéro pour que ça rentre dans le cerveau du téléspectateur.